
Arnaud revient sur sa découverte du jeu, des jeux traditionnels aux jeux de société modernes, en passant par le jeu de rôle et le grandeur nature.
Il revient également sur sa rencontre avec Hicham Ayoub Bedran et la création de Matagot qu’il rejoint en 2006 où il s’occupe, en plus de son activité professionnelle, des questions liées à la production et à la logistique.

Parti vivre aux Etats-Unis, Arnaud crée de nombreux contacts avec le secteur ludique américain, notamment le partenariat avec Jamey Stegmeier, qui permet à Matagot de localiser les jeux Stonemeier Games, dont Scythe, as d’or expert 2018, et Wingspan.
Arnaud créé également Surfin’ Meeple, pour distribuer les jeux Matagot.
Suite au départ de Hicham pour Studio H en 2019, Arnaud passe seul aux commandes de Matagot et gère désormais notamment la partie éditoriale. Il évoque sa découverte du métier, de l’impact du Covid, des évolutions des méthodes de production et des considérations écologiques prises en compte, notamment dans la nouvelle édition de Takenoko, co-édité avec Bombyx.

Il revient également sur la gamme Micro Games qui localise les Button Shy Games, avec une sortie par mois pour ce format. Sort notamment pour Essen 6 Suspects de Bruno Faidutti.

Arnaud explique également les contraintes liées à la traduction de jeux expert localisés ainsi que les difficultés à gérer les erreurs de traduction au plan pratique comme en matière de communication.
Puis, Arnaud explique les changements à venir, notamment avec l’abandon des jeux expert sous la marque Matagot et la conclusion de partenariats pour gérer directement ce type de jeux, ainsi que le recentrage sur les jeux familiaux et initiés.
Parmi les sorties prochaines, Kyoto no Neko de Cédric Millet.

Gangs of Kyoto de Rüdiger Dorn

Et Galactic Renaissance de Christian Martinez, l’auteur de Inis.

Bonjour, je reste sceptique quand à l’avenir de Matagot.
Cela me fait très bizarre qu’un éditeur si prestigieux nous dise que son axe de développement futur, ce soit des jeux de 20 cartes.
C’est très intéressant qu’il ai reconnu qu’il y ai eu des erreurs sur les traductions mais d’ordinaire, quand quelque chose comme cela arrive, on en tient compte pour les fois suivantes.
A mes yeux, la communauté qui suit les jeux de Matagot se manifeste autant parce qu’on a immensément d’amour pour l’éditeur et ses jeux mais aussi parce que l’on voudrait du travail bien fait et juste à dire « je n’ai pas aimé ce jeu-là pour X ou Y raisons » et pas pour « c’est mal traduit ici et ça nuit à ma compréhension de ce jeu là ».
Il y a pas d’autres choses que je n’aime pas chez Matagot mais ça reste d’ordre personnel et je le garde pour moi mais je suis content qu’ils réagissent à la structure actuelle du marché français.